jeudi 5 février 2015

Chalet Carouge
 
Vallier au petit matin
 
Une petite sortie en raquettes avant le déjeuner.
Message de Vallier à Nathalie;  « E.T. go home »
Aujourd’hui c’est la piste de retour pour environ 16 kilomètres. C’est beau, la troupe est joyeuse, tout en skiant allègrement, capitaine bonhomme nous raconte ses histoires de batailles avec 6 loups affamés, nous n’avons qu’à jouir du moment.


Indications sur le chemin parcouru
Un tableau à faire encadrer
Belle neige folle et épaisse
 
Panorama de rivière
La tuque de Jacques a fait des envieux  
Un sapin en forme de coupe à vin
Arrivés à 14h00, nous devons attendre le retour de nos bagages à l’auberge Village Grande Nature, prévu pour 15h30; belle excuse pour prendre quelques bières, des pizzas, un grosse poutine, etc..
Paysage de carte postale sur la route qui longe le fleuve
 
Nous irons coucher à Auclair chez Vallier qui nous offre l’hébergement et la pitance; et quelle pitance. Voyez ci-après la note que Nathalie a laissée pour nous dans la salle à manger de l’économusée du domaine Acer; ça dit tout; à part que le Prémices est un délicieux vin blanc et que Nathalie a mis au feu un énorme plat de cipaille manière Témiscouata; elle a dû penser que nous avons jeûnés.
Domaine ACER à Auclair au Témiscouata

Vallier et ses barriques d’un élixir secret
Une précieuse réserve de mousseux
 
Y a-t-il une plus belle façon de terminer un voyage que de faire bombance autour d’une table bien garnie avec des amis qui ont vécus ensemble quelque chose d’unique.
 
FIN
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 

mercredi 4 février 2015


Au matin de notre départ pour le chalet Carouge, ce même Jacques, nous convainc de faire le sentier Des Lacs qui part un peu en bas du chalet pour faire une belle boucle de 5 kilomètre jusqu’au relais La Croisée. La piste n’a pas été empruntée depuis quelques temps, donc la neige est vierge mais assez dure pour supporter assez bien celui qui ouvre le chemin.  


Le sentier est cependant très difficile à suivre; les rubans rouges attachés aux branches des sapins sont à peine visibles à cause de la neige qui recouvre presqu’entièrement les arbres.

 

Au deuxième kilomètre ou à peu près, nous avons perdus toute trace des rubans. Nous suivons notre intuition dans la direction du ruisseau qui longe la montagne; Guy est persuadé que le sentier va dans la direction qu’il prend; C’est difficile, la neige est épaisse; il y a des trous d’arbres mais il s’entête à suivre le ruisseau sans que nous retrouvions de signe du sentier.

Rolland se met dans le trouble          
 

Finalement après 15 minutes dans cette fausse direction, nous revenons sur nos pas jusqu’au dernier ruban repéré à environ 500 mètres plus tôt. L’équipe se déploie en éventail; un petit bout de ruban est finalement aperçu en haut à gauche à 50 mètres; il est en partie caché par un banc de neige.

Au final ce sentier de 5 kilomètres de neige profonde et vierge est féérique. Nous mettons 2 heures 30 minutes à faire ce parcours jusqu’au refuge de la Croisée.
 
 
  

 
 
 
 
Un groupe de huit personnes d’âge mure nous rejoint au refuge La Croisée. Elles arrivent du chalet Huard par le sentier du Lac qui monte constamment sur 6,5 kilomètres. C’est le sentier que nous ont ouvert Michael et Katherine il y a deux jours.
Pour nous c’est tout plaisir, la piste est en faux plat descendant sur toute la distance. Le chalet Carouge est déjà surchauffé par le transporteur des bagages qui a allumé le poêle à bois.
Le souper de ce soir est préparé par François; spaghettis à la sauce maison, impayable, agrémentés des brocolis oubliés hier soir. Pour dessert, des Ti-Pères au sirop d’érable chauffés sur le poêle à bois; débile!!!!

mardi 3 février 2015


Ronflements, gargouillements, vents puants, malgré qu’il fasse trop chaud dans le lit d’en haut, le sommeil nous visite, du moins une partie de la nuit.

Les ablutions du matin de François incitent les autres à s’occuper de leurs odeurs. En bobettes, les gars du « schack » se décident à se nettoyer avant que Katherine ne se lève.

Gros vents et neige nous accueillent ce matin. La courte marche vers les bécosses est une aventure; d’autant plus que la suffocation guette ceux qui y arrivent. Les survivants affrontent le froid sibérien car la porte ferme mal.

C’est mardi 3 février, -30C, ensoleillé et venteux; 9h30 en route vers le mont Logan (1 150 mètres d’altitude) à 3,5 kilomètres du chalet. Vallier et Rolland décident de faire le trajet sans les peaux de phoque.
 
 
 
Les premiers 2 kilomètres sont assez faciles; les suivants offrent une piste qui monte passablement et est glacée par les forts vents.
 
 
Rolland et Vallier laissent leurs skis sur place pour poursuivre à pied sur un sol gelé dur. Le vent est très fort, on se gèle la face, Vallier avance à reculons sur les derniers 300 mètres; paysage dantesque.


Malgré toute cette adversité, nous parvenons au sommet torturé du mont Logan où les rafales nous renversent presque. Courte halte de 10 minutes à peine et nous repartons par en bas.
Au loin la piste et le chalet Nyctale
   Falaises abruptes
Le roi de la montagne c’est lui
Résultat final, beaucoup de fierté d’y être parvenu, des engelures aux joues de plusieurs, deux doigts gelés au troisième degré pour Rolland et « up » pour un petit dodo d’après-midi.
 
En soirée, Guy dit le « Capitaine Bonhomme » raconte à nos colocataires Michael et Katerine, comment il a pris son couuuurage à deux mains pour affrrrronter la tempête et renverser le vent ennemi dix fois plus puissant que nous; n’eut été de sa force de caractère heeeeerculéenne nous y restions tous; devant les mimiques de doute de son auditoire; le capitaine dit « les sceptiques seront confondus..dus.dus.
Souper au bœuf Strogonoff sur pâtes « farfale » parfaitement cuites grâce à la supervision constante de Guy; mais, oui il y a un mais, Rolland a oublié de servir les brocolis!!!!   ÕÆ¥ɀȺψϡ qu’il se dit le monsieur. Les carrés aux dates de Pauline sont les bienvenus.
Plusieurs rondes de Joffre plus tard, Vallier et Jacques ont enfin gagné sur Guy et François; Jacques se couche en état de béatitude complète.
La nuit est courte, Jacques se lève à 3h30 pour faire des photos professionnelles de la lune qui s’amuse au-dessus du mont Logan.

Puis Jacques bourre la truie de bûches, ce qui fait que les lits à l’étages sont à +53C; suffocant.
 
 
 
 
 
 


 

lundi 2 février 2015


Le thermomètre montre -28C; il fait un soleil radieux; le départ se fait à 9h25 après avoir sorti nos bagages à transporter par la motoneige.
Lac Thibeault devant le chalet Huard
Cependant le vent se lève sur le lac qu’il faut d’abord traverser.

 

Le premier tronçon de 4 kilomètres est sans histoire; nous suivons les traces de la motoneige qui fait la navette entre les chalets avec nos bagages. À la jonction vers le chalet Carouge, nous prenons la piste panoramique.
 
 
 
 
Heureusement, Michael et Katherine nous ont devancés; avec leurs larges skis « hauteroute », ils nous tracent la piste dans une neige vierge et épaisse de 30 centimètres. À 11h30 nous les rattrapons; ils sont à leur pause du lunch.
 Michael et Katherine

           François, Rolland, Guy, Vallier, Jacques


Comme nous venons tout juste de faire un arrêt pour boire et grignoter, nous poursuivons la route dans la neige vierge et dense.
 
 
 

On avance les skis enfoncés jusqu’à mi-jambe dans la neige durcie; les spatules n’arrivent pas à revenir en surface. C’est dur, très dur et ça monte; il y a des bancs de neige difficile à franchir; nous nous relayons aux 100 mètres sans réussir à avancer mieux que 1 à 2 kilomètres à l’heure.  Mais c’est tellement beau que l’on en oubli de sacrer.
 

 
Au bout de 30 minutes de cette épreuve, Michael et Katherine nous rattrapent; très polis, nous leur laissons ouvrir le dernier 4 kilomètres de cette section de piste, sinon nous n’arriverons pas pour le souper. Les paysages sont époustouflants.
 Refuge La Croisée 

      Panorama sur la vallée
    
 
 
Arrivés au chalet Nyctale à 14h30 après une montée de 2, 5 kilomètres assez exigeante.
 


Chemin de montée
 
Arrivée au Nyctale
Chalet Nyctale